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Libération
Brebis galeuses

Le Rassemblement national continue à recruter des assistants parlementaires dans les groupuscules d’extrême droite

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Un trentenaire nationaliste proche du GUD, une jeune militante néofasciste parisienne… Les députés du Rassemblement national choisissent certains de leurs collaborateurs au sein de la marge radicale d’extrême droite.
La députée Edwige Diaz (Rassemblement national), à Paris, le 2 juillet 2024. (Bertrand Guay/AFP)
publié le 4 octobre 2024 à 18h26

Après l’embauche par le député RN du Var Philippe Schreck d’un néofasciste aixois fricotant avec le Cercle des amis de Léon Degrelle (ancien SS belge), Raphaël Ayma, révélée par Libé, les députés du parti d’extrême droite poursuivent leur marché dans les rangs de la jeunesse radicale. Le site d’information les Jours dévoile qu’Edwige Diaz, vice-présidente du RN et députée de Gironde, a jeté son dévolu sur Jordi Vives Carceller, ancien membre de la très violente Ligue du Midi, un groupuscule languedocien dirigé par la famille Roudier. De son côté, le Dauphiné libéré a découvert fin septembre que le député frontiste Christian Girard (1re circonscription des Alpes-de-Haute-Pr