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Le remaniement vu par «l’aile gauche» de la macronie : «Ce n’est plus du pragmatisme, c’est de la prostitution»

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Le gouvernement Attaldossier
Avec l’éviction des rares tenant de «l’aile gauche» et 57% d’anciens membres de l’UMP ou de LR parmi les ministres nommés jeudi soir, le gouvernement Attal 1 révolte une partie de la majorité relative qui songe sérieusement à faire dissidence.
Gabriel Attal en déplacement au commissariat d'Ermont (Val-d'Oise), le 10 janvier 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 12 janvier 2024 à 10h54

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Jeudi 11 janvier au soir, parmi les députés Renaissance, il y avait d’un côté les légitimistes (plutôt tendance de droite) qui étaient ravis de l’annonce de la première partie du gouvernement, où les anciens de l’UMP, de LR et du giron sarkozyste sont désormais majoritaires. «Ça a vraiment de l’allure, applaudissait ainsi le député Mathieu Lefèvre, proche de Gérald Darmanin, auprès de Chez Pol. A la fois politique et technique. Il n’y a dans ce gouvernement que des gens qui ont la culture du résultat, c’est très positif.» Alexis Izard, porte-parole du groupe à l’Assemblée, se réjouissait quant à lui d’un «resserrement sur des ministres forts et très politiques. Au Parlement, nous avions besoin d’avoir un cap ferme et clair sur les réformes à venir». Ce qui, en creux, est assez cruel pour l’équipe sortante et Elisabeth Borne

«Hypothèse réelle» d’un groupe dissident de l’aile gauche

Bref, maintenir, voire conforter