(Cet article est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
15 étant la moitié de 30, on peut considérer sans exagérer que nous sommes présentement à la mi-avril. C’est donc ce jeudi que, selon les déclarations de Gabriel Attal début mars, nous aurions pu retrouver «une vie plus normale». Une prédiction bien foireuse au regard de la suite des événements.
Le 3 mars, le porte-parole du gouvernement se félicitait en point presse post-Conseil des ministres du grand nombre de personnes de plus de 75 ans vaccinées et de l’ouverture de l’AstraZeneca à de plus en plus d’éligibles : «Le retour à une vie plus normale est en vue, les lieux qui font notre vie sociale rouvriront, c’est un horizon au bout du tunnel que nous devons avoir en vue.» Attal esquissait même un début de calendrier : «Protéger les plus fragiles, c’est protéger notre hôpital. Et protéger notre hôpital, c’est nous donner une chance de pouvoir desserrer le plus rapidement possible les contraintes qui pèsent sur notre vie quotidienne et qui pèsent sur le pays depuis plusieurs mois. Il ne s’agit pas d’un horizon lointain et