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Le RN faiseur de Premier ministre : l’affront républicain

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Le parti de Marine Le Pen peut décider de la vie ou de la mort de n’importe quel gouvernement visé par une motion de censure déposée par un autre groupe. Il le sait et jubile. De quoi alarmer le NFP et même certains macronistes.
Au «Monde», Marine Le Pen dit que si le futur Premier ministre «ne traite pas le RN comme un paria», son groupe gardera sa liberté de vote et de censure. Pile ou face, elle gagne à tous les coups. (Denis Allard/Libération)
publié le 5 septembre 2024 à 11h32

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C’est bien le RN qui, deux mois après des législatives marquées par un grand front républicain contre l’extrême droite, décide de qui va pouvoir s’installer à Matignon. Le camp lepéniste le sait : vu son nombre de députés, il peut décider de la vie ou de la mort de n’importe quel gouvernement visé par une motion de censure déposée par un autre groupe. Dans le Monde ce matin, Marine Le Pen pose ses conditions. «On demande que le Premier ministre respecte nos électeurs,