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L’automne sera sûrement chaud à l’Assemblée. Du moins si la majorité persiste à vouloir virer l’insoumis Eric Coquerel de la présidence de la commission des finances tout en dégageant les deux vice-présidents RN de la chambre basse au passage. Tout cela n’est encore qu’une hypothèse mais on sait, à observer la macronie, combien elle sait être créative pour mettre le zbeul au Palais-Bourbon. Du côté de l’extrême droite, on ne minimise pas la menace, bien au contraire.
«A ce stade, nous observons. Nous prenons cela très au sérieux, reconnaît l’un des deux vice-présidents RN, Sébastien Chenu. [Les macronistes] sont capables de tout, y compris de choisir leur opposition.» Une rhétorique qu’on entend également du côté de Renaissance, où des députés, comme l’ex-LR Eric Woerth, s’opposent à cette idée de faire sauter des postes clés de l’Assemblée des figures de l’opposition. Un «jeu dangereux», de l’avis de certains, dont la macronie n’est pas du tout sûre de sortir gagnante in fine.
Le RN fait en tout