(Cet article est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Rebaptiser une rue n’est jamais chose anodine et encore moins dans une commune dirigée par le RN. Vendredi, lors du conseil municipal, la ville d’Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais, votera pour donner à une rue du centre-ville le nom d’«avenue Brigitte Bardot», ancienne égérie devenue multicondamnée pour «incitation à la haine raciale» et soutien affiché de Marine Le Pen à la présidentielle. On ignore laquelle de ces lignes sur le CV de «BB» a le plus convaincu le maire RN de la ville, Steeve Briois.
Dans sa note de synthèse, la municipalité met en avant l’apport de Bardot dans «la diffusion de la culture française dans le monde» et «la défense des animaux» car le parc qui jouxte la future avenue accueillera «des maisons de chats afin de faciliter le nourrissement des chats errants et leur stérilisation». La députée locale, une certaine