Menu
Libération
Chez Pol

Le secrétaire général de l’Elysée, Rachida Dati et une conseillère de Macron assistent au pot de départ en prison de Sarkozy

Parmi la centaine d’invités venus le soutenir avant son incarcération, l’ex-chef de l’Etat a pu compter sur plusieurs fidèles au cœur du pouvoir macroniste.

Le secrétaire général de la présidence française, Emmanuel Moulin, et la ministre française de la Culture, Rachida Dati, à l'Elysée, à Paris, le 5 juin 2025. (Ludovic Marin/AFP)
Publié le 10/10/2025 à 10h46

Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Heureusement, dans la dure «épreuve» qu’il traverse avec son entrée en prison imminente, Nicolas Sarkozy peut compter sur des amis fidèles. Et il se trouve que beaucoup d’entre eux sont au gouvernement et même à l’Elysée.

Outre le coup de fil de Macron en personne et la visite amicale de Gérald Darmanin (prétendument pas en sa qualité de ministre de la Justice) après sa nouvelle condamnation, l’ex-chef de l’Etat a pu compter sur d’autres soutiens au cœur du pouvoir, lors de son pot pré-incarcération avec une centaine de fidèles historiques, mercredi soir à Paris, comme l’ont rapporté le Figaro Magazine (invité aux réjouissances) et Mediapart (évidemment pas invité).

Il y avait ainsi Emmanuel Moulin, ancien collaborateur élyséen sous Sarko et aujourd’hui secrétaire général de l’Elysée (c’est lui qui a annoncé le gouvernement Lecornu dimanche soir), après avoir dirigé les cabinets de Bruno Le Maire à Bercy et de Gabriel Attal à Matignon. Sarkozyste historique et ex-ministre de la Justice (aujourd’hui de la Culture), Rachida Dati était là également. Tout comme Catherine Pégard, conseillère culture de Macron et ex-présidente du Château de Versailles (prolongée ad nauseam à ce poste par le chef de l’Etat), elle qui fut aussi conseillère politique de Sarkozy.

Et tout ce beau monde, qui pouvait difficilement être là sans que l’Elysée soit a minima au courant, a encore pu écouter le lamento victimaire du délinquant multi-condamné, estimant l’Etat de droit bafoué et se comparant à Alfred Dreyfus et Edmond Dantès (le Comte de Monte-Cristo), injustement condamnés sur la base de «faux» – ce qui n’est pas son cas, mais personne dans l’assistance ne l’a bien sûr relevé.