Les entreprises pétrogazières savaient pertinemment le mal que leurs activités causaient à la planète et à ses habitants, ce qui ne les a pas empêchées, des décennies durant, de faire comme si de rien n’était. Pire, elles ont sciemment caché les informations scientifiques dont elles disposaient et qui établissaient un lien entre énergies fossiles et réchauffement climatique. Menant à dessein de massives campagnes de désinformation. Les militants du climat le disent depuis des années, mais la charge est désormais portée par le secrétaire général de l’ONU dans un discours sans concession mercredi au forum de Davos – que Greta Thunberg est venue décrire comme «l’endroit où sont les gens qui alimentent le plus la destruction de la planète». António Guterres a appelé à poursuivre les grands groupes du secteur, dénonçant un «grand mensonge» qui ne doit pas rester impuni. Il ne s’agit pas de leur faire rendre gorge, mais tout simplement des comptes.
C’est un fait largement documenté, les géants des énergies fossiles avaient dès les an