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Analyse

Dans «le Parisien», Sébastien Lecornu ressert du flou budgétaire aux socialistes et la CFDT

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Après la publication de l’interview du Premier ministre, «le compte n’y est pas» pour le premier syndicat. Au PS, on juge ses propositions «très aléatoires» et on réclame «des réponses précises».

Marylise Léon à Matignon, le 24 septembre. (Alain Jocard/AFP)
ParJean-Baptiste Daoulas
Journaliste politique
Frantz Durupt
Journaliste au service France
Publié le 26/09/2025 à 19h48

Si le Parti socialiste et l’intersyndicale espéraient des éclaircissements de la part de Sébastien Lecornu, ils en ont été pour leurs frais. Publiée vingt-quatre heures plus tard que prévu, en raison de la grève votée jeudi par les salariés du Parisien, la très attendue interview du Premier ministre est un festival de réponses aussi courtes qu’ambiguës. Un flou symbolisé par son souhait de nommer les ministres «avant le début des travaux parlementaires», sans préciser s’il s’agit des votes prévus les 1er et 2 octobre sur les postes clés de l’Assemblée, ou de la reprise des discussions dans l’hémicycle, a priori la semaine du 6 octobre. «Les ministres devront savoir négocier et revenir au travail parlementaire d’autrefois, c’est-à-dire le dialogue et aller chercher des compromis en séance jusque tard dans la nuit, promet-il. Et je montrerai l’exemple.»

Des «compromis» sur quoi ? Hormis un objectif de déficit public ramené de 4,6 % à 4,7 % en 2026, conséquence de