Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.

Après la séquence électorale et le double échec de la macronie aux européennes puis aux législatives, les langues se délient en même temps que les ministres récupèrent un brin de liberté de parole. Comme celle d’Agnès Pannier-Runacher, toujours ministre déléguée à l’Agriculture mais élue députée d’Arras. Notamment grâce au désistement du candidat du NFP, dont elle salue dans la Voix du Nord «l’esprit de responsabilité». Celle qui se définit comme «de centre gauche» et estime avoir gagné sa liberté avec cette élection assure que désormais elle peut «donner [son] avis» sur les textes portés par son gouvernement. Et elle ne s’en prive pas, expliquant désormais être opposée à la réforme de l’assurance chômage, mise en pause par Attal et dénoncée avec véhémence depuis le début par la gauche. «La réforme de l’assurance chômage, pour moi c’est non, dit-elle au quotidien nordiste. Elle n’est pas appropriée dans son état actuel à la situation que j’ai vue sur le terrain.» Est-ce à dire que l