Dans une quatrième enquête, Libération pointe à nouveau des candidats du Rassemblement national aux élections législatives affichant leur soutien ou leurs liens avec des groupuscules radicaux, ou proférant eux-mêmes des propos racistes, antisémites ou complotistes.
Avec nos précédentes révélations, ce sont des dizaines de candidats lepénistes, dont nous avons révélé les coupables propos. Très loin des considérations ébahies sur la «professionnalisation» ou la nouvelle «respectabilité» du parti. Le sujet n’est pas probablement pas épuisé, certains candidats ayant purement et simplement fermé leurs comptes sur les réseaux sociaux au début de la campagne. L’ensemble de nos découvertes est aussi consultable sous la forme d’une carte.
Ces personnalités ne sont pas de simples militants cachés dans les tréfonds du parti, mais les figures choisies par le RN pour porter ses couleurs dans un scrutin national. Certains de ces candidats pourraient être élus députés le 7 juillet, faisant entrer leurs idées avec eux à l’Assemblée. Presque aucun n’a été sanctionné ou mis à l’écart par le parti suite à n