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Législatives anticipées : la macronie est un Titanic que tout le monde fuit

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Avant même la chute annoncée du camp présidentiel, parti pour essuyer l’échec aux élections du 30 juin et du 7 juillet, des ministres, des élus et des collaborateurs anticipent déjà leur avenir loin de Renaissance.
Lors de la conférence de presse d’Emmanuel Macron, mercredi 12 juin à Paris. (Albert Facelly/Libération)
publié le 13 juin 2024 à 12h33

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Ce navire ne pouvait pas couler. Mais il est fait d’acier comme les autres et, vu la taille de la brèche dans sa coque, il pourrait prochainement rejoindre les bas-fonds de l’océan. Dans la macronie, certains l’ont bien compris et cherchent déjà des places dans les canots de sauvetage. Bruno Le Maire est de ceux-là : les femmes et les Normands d’abord ! Dans le Figaro mercredi 12 juin, le ministre de l’Economie le plus inamovible de la Ve République semble acter son départ après les législatives. «J’ai toujours accepté que les choses puissent s’arrêter brutalement, ça fait partie de la vie politique, estime-t-il. Mon avenir politique s’écrira différemment. Il faut savoir aller de l’avant. Le plus important c’est le sentiment du devoir accompli.» Le Maire repense notamment à «la baisse des impôts, la réindustrialisation, la baisse du chômage» mais pas, bizarrement, à