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Une des activités préférées de Bardella quand il ne travaille pas au Parlement européen – autrement dit tout le temps – est de contredire son propre camp. Pour l’instant, cela ne nuit pas trop à sa famille politique, les électeurs ne portant que peu d’intérêt aux promesses politiques. Mais peut-être qu’un jour, cela finira par changer. Ce mardi 11 juin matin, le président du RN a ainsi entamé un joli rétropédalage concernant la réforme des retraites. Interrogé sur RTL sur l’hypothèse d’une abrogation de cette loi en cas de victoire du RN aux législatives, Bardella a répondu d’un laconique : «Nous verrons.» Une formule bien pratique qui permet de ne pas trop engager l’avenir.
«J’ai la lucidité et l’honnêteté de dire aux Français que la situation économique dont nous allons hériter dans un pays qui pulvérise sous Macron les records de déficit commerciaux, de déficit public et de dette, va être compliquée, a entamé Bardella. Par conséquent, nous serons, dans le cadre d’une c