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Le nom est lâché : Laurent Berger. Raphaël Glucksmann, le gagnant, à gauche, des élections européennes, lance le nom qui était dans bien des têtes et conversations de nombre de responsables dits «sociaux-démocrates». Un profil hors champs politiciens mais politiquement parfaitement typé et respecté. Il fallait bien que celui qui est arrivé en tête à gauche ait une proposition, alors que les appareils insoumis, socialistes, écologistes et communistes multipliaient les réunions pour trouver les moyens d’un accord.
Au sein même de ces familles, les avis divergeaient entre les partisans de l’ancienne Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Dans ses deux interventions dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon n’entendait pas, semble-t-il, retenir le nouveau rapport de force issu des européennes pour répartir les candidatures uniques. Les tenants du