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Le billet de Thomas Legrand

Législatives anticipées : Laurent Berger peut-il être le Léon Blum du nouveau Front populaire ?

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Elections législatives 2024dossier
Le nom de l’ancien secrétaire général de la CFDT a été mis dans le débat, lundi soir, par Raphaël Glucksmann, pour entrer à Matignon en cas de victoire d’une gauche qui a fait un pas vers l’union. A voir s’il est compatible avec la stratégie qui se dessine chez les partis.
Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, lors d'une manifestation contre la réforme des retraites à Paris, en mars 2023. (Denis Allard/Libération)
publié le 11 juin 2024 à 7h48

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Le nom est lâché : Laurent Berger. Raphaël Glucksmann, le gagnant, à gauche, des élections européennes, lance le nom qui était dans bien des têtes et conversations de nombre de responsables dits «sociaux-démocrates». Un profil hors champs politiciens mais politiquement parfaitement typé et respecté. Il fallait bien que celui qui est arrivé en tête à gauche ait une proposition, alors que les appareils insoumis, socialistes, écologistes et communistes multipliaient les réunions pour trouver les moyens d’un accord.

Au sein même de ces familles, les avis divergeaient entre les partisans de l’ancienne Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Dans ses deux interventions dimanche soir, Jean-Luc Mélenchon n’entendait pas, semble-t-il, retenir le nouveau rapport de force issu des européennes pour répartir les candidatures uniques. Les tenants du