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Législatives : avant le premier tour, la gauche veut croire en la marque «Nouveau Front populaire»

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Elections législatives 2024dossier
De nombreux candidats de gauche espèrent que l’élan du Nouveau Front populaire dépassera celui de la Nupes il y a deux ans.
L'étiquette Nouveau Front populaire ? «Bien sûr que cela aide, je ne serais jamais même au second tour sans un tel rassemblement des forces de gauche et écologistes», confirme la verte Marie Pochon, en lice dans la Drôme. (Nicolas Guyonnet/Hans Lucas)
publié le 28 juin 2024 à 10h29

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Y croire. Malgré une campagne défensive passée à répliquer aux accusations d’antisémitisme ou de vassalisation à LFI et Jean-Luc Mélenchon. Malgré aussi un RN qui caracole loin en tête des sondages et qui dit viser une majorité absolue. Mais en face, la gauche a su créer le Nouveau Front populaire en quelques heures après le choc des européennes et de la dissolution. «Je ne sais pas ce que ça donnera dimanche. Mais ce qui se passe est très fort et marquera un changement en France», veut croire l’écolo Sandra Regol. Celle qui essaye de retrouver son siège de députée en Alsace se réjouit de voir la marque NFP s’imposer : «La population est globalement au courant et en attente qu’on explique comment vont prendre corps nos propositions. Et effectivement c’est beaucoup plus fort, mais aussi plus clivé politiquement, qu’avec la Nupes.» «C’est très identifié, oui», approuve le socialiste Arthur Delaporte, en campagne dans le Calvados. «Bien sûr que cela aide, je ne serais jamais même au second tour sans un tel rassemblement des forces de gauche et écologistes. C’est bien plus large que la Nupes comme mouvement», confirme la verte Marie Pochon, en lice dans la Drôme.

Regol note que l’élan encle