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Libération
Reportage

La gauche en conquête aux législatives : «Pour unir, il faut juste se rendre compte que ce sont les mêmes problèmes partout»

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La gauche en conquête des législativesdossier
Malheureux à quatre voix près en 2022, l’écologiste Arnaud Bonnet repart en campagne en Seine-et-Marne, porté par une large union de la gauche, et au diapason d’un territoire très divers.
Arnaud Bonnet, candidat Nouveau Front populaire dans la huitième circonscription de Seine-et-Marne, lors d'une réunion publique à Bussy-Saint-Georges, le 14 juin 2024.
par Benjamin Moisset
publié le 20 juin 2024 à 1h25

C’est l’histoire de cinq communistes, d’un militant «affilié à aucun parti», d’une insoumise, d’un candidat écolo et de sa suppléante socialiste, debout à tracter devant la gare du RER de Torcy (Seine-et-Marne). Tous ensemble, ils sont venus distribuer les premiers tracts siglés «L’Union fait la force» ce lundi 17 juin, à quinze jours du premier tour des législatives anticipées. «On n’a pas tergiversé pour se rassembler, explique la suppléante, Amandine Janiaud-Vergnaud. Et ça va au-delà des partis cette fois, y’a aussi plein de citoyens qui ne prendront pas leur carte après la campagne, c’est différent de 2022.» Le candidat, Arnaud Bonnet, approuve.

Le même duo rose et vert a en effet été investi ici, désormais sous la bannière du Nouveau Front populaire, après avoir échoué à quatre bulletins près deux ans plus tôt – contre Hadrien Ghomi (Renaissance), lui aussi de nouveau candidat. «Ça s’est joué à rien la dernière fois, se rappelle Arnaud Bonnet, alors il y a encore plus d’attente et d’envie d’y retourner.» Surtout que dans deux des circo