Un pied dedans, un pied dehors. Pour les élections législatives, le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) tâtonne. Faut-il s’engager pleinement dans la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) et ainsi partir main dans la main avec l’ensemble des partis de gauche traditionnelle ? Ou faire cavalier seul ? Les deux hypothèses ne sont pas sans risque pour le parti trotskiste. D’un côté, celui de se renier, ou de diluer son identité dans un gloubi-boulga un peu tiède aux yeux des militants. De l’autre, celui d’être éclipsé par la toute-puissante Nupes, qui règne sans partage sur cette partie de l’échiquier politique.
Le dilemme paraissait impossible à résoudre. Tout ce que le parti compte de stratèges s’est creusé la tête. Et a finalement trouvé une solution intermédiaire. «Dans la grande majorité des cas», le NPA appelle à voter pour les candidats de la Nupes. Mais dans certaines circonscriptions, l’héritier de la LCR, fondé par Olivier Besancenot en 2009, présentera des candidatures auton