«Il y avait des circonscriptions dans lesquelles le choix n’était pas le bon», a concédé, tout en restant dans la minimisation, Sébastien Chenu sur France Inter ce lundi matin. Et le vice-président du Rassemblement national (RN) de contre-attaquer, assurant que ces circonscriptions «n’étaient en réalité souvent pas à [la] portée» du RN et que, à l’inverse, «les députés [du parti] qui arrivent aujourd’hui à l’Assemblée nationale ne [lui] semblent poser aucun problème». Et pourtant…
La presse, et notamment Libé, ainsi que la société civile se sont intensément mobilisées pour révéler le vrai visage de cette centaine de candidats investis par le RN pour ces législatives. Des «brebis galeuses» selon Jordan Bardella qui a tenté avant le second tour de prendre ses distances avec les champions de son parti coupables de propos condamnables qu’ils soient racistes, antisémites, LGBTphobes, pro-Kremlin ou complotistes (liste non exhaustive), ou encore marqués par leurs liens avec la pire marge radicale, identitaire et suprémaciste, notamment de l’extrême droite. Et si les trois quarts ont été battus dimanche, certains étaient pourtant en ballottage favorable voire très favorable. C’est donc grâce aux désistements républicains,