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«Cette élection est la nôtre. C’est vous qui la ferez. Alors n’ayez pas peur, ne vous résignez pas.» C’est ainsi que Macron conclut sa lettre aux Français avec en-tête de la présidence, dans laquelle il dit vouloir changer de méthode pour la énième fois et tape allègrement contre ce qu’il appelle abusivement «les extrêmes», mettant toujours dans le même panier RN et union de la gauche. «N’ayez pas peur» ? Cette référence biblique, reprise surtout par Jean-Paul II lors de son intronisation comme pape en 1978, est aussi une marque de fabrique de la droite, notamment quand elle est à la porte de la défaite.

Mal en point en 2012 face à François Hollande, Nicolas Sarkozy avait tenté le tout pour le tout dans la dernière ligne droite avant la présidentielle, droitisant encore un peu plus son discours. En m