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Peut-être qu’Olivier Faure «aime» Marine Tondelier et «n’imagine pas» sa vie sans la patronne des écolos. Cela n’empêche pas quelques frictions électorales, bien qu’ils soient tous deux sur une ligne unitaire à gauche. Alors que se profilent trois élections législatives partielles, les écolos ont tranché mardi 2 septembre : ils suivront l’accord du Nouveau Front populaire conclu il y a un an, qui réserve notamment la 5e circo des Français de l’étranger (Espagne, Portugal, Andorre, Monaco) à LFI et dans laquelle une guerre des gauches se prépare.
«Les Ecologistes soutiendront donc les candidatures issues des forces de l’accord dans les circonscriptions qui leur ont été dévolues. Nous réaffirmons notre soutien à la candidature de Martha Pecina (LFI) dans la 5e circonscription des Français de l’étranger, et aux candidatures socialistes dans le Tarn-et-Garonne et à Paris», écrivent-ils dans un communiqué. Sauf que le Parti socialiste ne l’entend pas ainsi, ayant rompu dans les grandes lignes avec les insoumis. Les roses prévoient toujours, à l’heure où nous écrivons ces lignes, de présenter un candidat contre Martha Pecina.
Ce que les verts n’acceptent pas plus que les insoumis. Le parti dirigé par Tondelier demande donc aux socialistes de faire machine arrière et juge l’attitude du PS «irresponsable» : «Le choix du PS de présenter une candidature dissidente dans la 5e circonscription des Français de l’étranger est à ce titre irresponsable. Nous demandons son retrait.» Et de conclure : «L’accord de 2024 doit être respecté par tous, tout comme les valeurs qui nous ont amenés à travailler ensemble, avec clarté et sans amalgames, pour faire face au péril fasciste.»