Il est presque 23 heures, ce lundi 10 juin, quand l’écologiste Marine Tondelier, l’insoumis Manuel Bompard, le communiste Fabien Roussel et le socialiste Olivier Faure apparaissent devant plusieurs centaines de jeunes militants. Les partenaires de l’ancienne Nupes, tout sourire, annoncent un accord de principe pour constituer un nouveau Front populaire pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Comme en juin 2022, la gauche présentera donc un candidat par circonscription pour tenter de l’emporter face à l’extrême droite. La jeunesse jubile. Le retour de la gauche unie fait naître un espoir.
Interview
Mais les partis doivent encore négocier le programme et la répartition des circonscriptions. Dès mardi matin, les négociations reprennent. Les délégations chargées de rédiger le projet se retrouvent au siège des écolos, celles des candidatures au QG de campagne du PS. Sur le projet, «ça avance bien, on a beaucoup de points d’accords», assurent plusieurs participants. Malgré des crispations, Place publique, le petit parti de Raphaël Glucksmann, reste engagé dans le processus commun.
Pendant ce temps-là, au QG du PS, on regarde la carte électorale. Les insoumis, qui avaient négocié 350 circonscriptions pendant l’accord de la Nupes, en demandent cette fois 300. Les socialistes, assis sur leurs 14