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Libération
Statu quo

L’Elysée dément envisager une nouvelle dissolution cet automne

Contrairement à ce qu’affirmait mardi 22 avril l’agence de presse américaine Bloomerg, Emmanuel Macron n’aurait pas l’intention de dissoudre une nouvelle fois l’Assemblée d’ici la fin de l’année.
A French flag flies over the National Assembly in Paris, France, April 18, 2025. REUTERS/Abdul Saboor (Abdul Saboor/REUTERS)
publié le 23 avril 2025 à 15h51

L’Élysée a formellement démenti mercredi qu’Emmanuel Macron envisagerait de dissoudre à nouveau l’Assemblée nationale cet automne, contrairement à ce qu’avait avancé la veille l’agence de presse américaine Bloomberg. «La Présidence de la République dément, comme elle l’a déjà fait en amont de la publication de l’article», a indiqué le palais présidentiel sur le réseau social X. Dénégation doublée d’une reproduction d’un message du compte Alertes Infos assorti d’un tampon «faux».

Ce compte avait relayé mardi l’information de Bloomberg selon laquelle «Emmanuel Macron envisage de dissoudre l’Assemblée nationale dès cet automne». L’agence américaine affirme que le chef de l’État «a consulté ces dernières semaines des personnes de son premier cercle à propos d’un tel scénario».

A l’automne 2025 ou en mars 2026

L’idée serait de convoquer des élections législatives anticipées à l’automne, ou en même temps que les municipales de mars 2026, pour tirer profit de l’actualité internationale qui «renforce sa popularité» sur la scène intérieure.

La cote de popularité d’Emmanuel Macron a en effet nettement rebondi dans tous les sondages depuis le début de l’année et le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, source de nombreuses incertitudes - en particulier sur l’Ukraine et les droits de douane.

Le chef de l’État peut à nouveau dissoudre l’Assemblée à partir de juillet, un an après le second tour des législatives nées de sa décision de dissoudre le soir des élections européennes en juin 2024. Le 31 décembre, lors de ses vœux, Emmanuel Macron a reconnu que sa décision avait «produit plus d’instabilité que de sérénité».