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Emmanuel Macron a semblé opposer une fin de non-recevoir catégorique au nom de Lucie Castets proposé par la gauche, mardi 23 juillet, en déclarant : «La question n’est pas un nom, c’est : quelle majorité peut se dégager à l’Assemblée pour qu’un gouvernement de la France puisse passer des réformes, passer un budget et faire avancer le pays.» Mais pas si vite, nous précisait un conseiller élyséen alors que son boss discourait toujours à la télé : «Le Président n’a pas dit cela. Il a fait remarquer que madame Castets devait faire la démonstration qu’elle pouvait être majoritaire sans se faire censurer.»
D’accord, mais comment faire sans avoir la possibilité d’être nommée à Matignon et de désigner un gouvernement, ce que le chef de l’Etat se refuse à lui accorder – du moins jusqu’à la mi-août au plus tôt ? «Elle peut très bien, dès demain sur France Inter, dire avec qui elle compte gouverner», ajoutait notre source, semblant inventer une nouvelle règle dans les usages constitutionnels de