Et là, au milieu des négationnistes, des racialistes et autres fils de collaborateurs : Marine Le Pen. C’est une embarrassante archive sur laquelle Libé a pu mettre la main, celle d’une interview de la future présidente du Rassemblement national publiée en 2008 dans le mensuel Ecrits de Paris, une revue confidentielle affiliée à l’hebdomadaire pétainiste Rivarol. Oui : le «torchon antisémite», comme l’a elle-même qualifié la triple candidate à la présidentielle. Ce qui ne l’a donc pas empêchée d’aller draguer son lectorat au fil d’un entretien mené par le patron de la publication, Jérôme Bourbon, antisémite fanatique multi-condamné et récidiviste de la négation de la Shoah.
Nous sommes alors quelques mois après une présidentielle catastrophique pour Jean-Marie Le Pen quand les Ecrits de Paris sortent un «numéro spécial de 96 pages». Consacré à «l’avenir du mouvement national», celui-ci compile des contributions de certaines des figures les plus radicales de l’extrême droite. Parmi eux, donc, celle qui n’est pas encore