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Dimanche, Yaël Braun-Pivet indiquait que les sanctions prononcées à l’Assemblée depuis les dernières législatives ciblaient «à plus de 90 %» les députés LFI. Malgré plusieurs demandes de notre part, la présidence de l’Assemblée ne nous a pas communiqué le détail de ces punitions. Cette déclaration n’a en tout cas pas calmé les procès en stigmatisation des insoumis, qui s’estiment injustement persécutés, jusqu’à saisir la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), comme on le verra plus loin. Et l’épisode qui suit ne fait qu’alimenter leur ressentiment.
Rappel à l’ordre
Mardi, durant la séance de questions au gouvernement, un chahut survient entre les groupes LFI et ceux de la majorité présidentielle. «Le problème c’est vous, les macronistes, qui avez quelque chose à perdre…» lance d’abord la cheffe insoumise Mathilde Panot, selon le compte rendu de la séance. Plusieurs élus mélenchonistes assurent que la députée Renaissance Michèle Peyron lui rétorque alors un «ferme-la» bien peu urbain, provoquant l’ire des bancs LFI.
«Mme Michèle Peyron se lève et interpelle vivement les députés du groupe LFI-NUPES dont plusieurs se lèvent