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Des tables gastronomiques branchées aux sushis, le saumon est partout. Jusqu’à l’Assemblée nationale. Deux députés, l’écologiste Damien Girard et l’insoumise Anne Stambach-Terrenoir, invitent ce mardi 4 mars au Palais-Bourbon des ONG à une table ronde. Le thème ? L’élevage intensif du poisson à la chair tendre.

Les deux élus visent à sensibiliser leurs collègues avant de leur soumettre à signature, la semaine prochaine, une proposition de loi visant à instaurer un moratoire de dix ans sur «les projets de fermes aquacoles de saumon à circuit fermé». L’idée serait de «faire adopter le texte en semaine transpartisane, donc en travaillant intelligemment avec les macronistes et LR», indique un collaborateur parlementaire. La bataille se jouera peut-être ailleurs, dans l’opinion, d’où l’invitation adressée aux ONG Welfarm, qui œuvre pour améliorer les conditions d’élevage des animaux, et Seastemik, hostile à l’élevage intensif.

En France, deux projets de fermes géantes sont étudiés : à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et au