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Les députés LR traversés par le frisson de la «scission» avec le parti

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Opposés à la consigne de Bruno Retailleau de ne pas participer au gouvernement Lecornu II et ulcérés par un manque de «respect» à leur égard, les députés de droite peuvent-ils aller jusqu’à la rupture avec leur parti ?

Le chef de file des députés LR, Laurent Wauquiez, à gauche, et le président du parti, Bruno Retailleau, à l'Elysée, à Paris, le 10 octobre 2025. (Thibault Camus/AP)
Publié le 13/10/2025 à 11h27

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Une question se pose ce lundi 13 octobre au matin : qui, du gouvernement ou de LR, a le moins de chance de passer la semaine ? Car après un week-end chargé en réunions qui ont parfois tourné au pugilat, le parti de droite est menacé d’implosion : six de ses membres sont (re) devenus ministres de Sébastien Lecornu, bravant la ligne édictée par le bureau politique (pas de participation mais «un soutien texte par texte»).

«Ils s’excluent d’eux-mêmes [du parti] en refusant de suivre la ligne», prévenait l’entourage de Bruno Retailleau auprès de Chez Pol peu avant la nomination du gouvernement. LR a ensuite confirmé leur exclusion à venir dans un communiqué. Sont concernés : les sortants reconduits Rachida Dati (candidate officielle de LR pour la mairie de Paris, qui serait donc bannie une deuxième fois), Annie Genevard (présidente de la commission d’investiture du parti) et Philippe Tabarot (frère de l’in