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Depuis les législatives 2022, et encore plus depuis la dissolution, l’absence de majorité absolue à l’Assemblée et son extrême fragmentation font du Palais-Bourbon un champ de bataille plus que jamais infréquentable. Réalité du glissement des pratiques parlementaires dans une dérive violente ou simple sentiment de «bordélisation» dans une institution qui n’a jamais été vraiment apaisée ? Quoi qu’il en soit, certains n’en peuvent plus.

Les députés Modem ont ainsi annoncé, mardi 11 février, la création d’un groupe de travail pour trouver le chemin du retour à l’ordre et au calme. «Ce n’est plus possible, se lamente-t-on dans les rangs centristes. On ne sait pas combien de temps on doit tenir comme ça, mais ça ne peut pas durer.» Lors de leur réunion de groupe, le ministre Modem des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola, a, selon nos informations, «mis le constat sur la table» et le chef des députés bayrouistes Marc Fesneau a «pris l’initiative de ce groupe de travail». Pour les orange, la niche du groupe LR jeudi 6 février, qui a