Extrait de Chez Pol, notre newsletter politique réservée à nos abonnés : découvrez-la gratuitement.
C’est une certitude : le budget sera adopté par 49.3, l’exécutif ne pouvant pas compter sur les voix des oppositions (même les plus constructives) sur ce vote qui définit symboliquement les contours de la majorité. La vraie question est donc de savoir quand le passage en force sera effectué. Et le rejet de la partie recettes du texte, en commission des finances vendredi soir, ne fait que rendre la perspective plus proche.
Après une quarantaine d’heures d’examen, la commission a en effet infligé ce sérieux camouflet au gouvernement, déjà battu à plusieurs reprises sur des amendements des oppositions, mais aussi du fait des alliés du Modem. Résultat : nombreux sont ceux qui ne veulent plus traîner et passer au 49.3 dès le début de l’examen en séance, ce mardi soir.
Toujours plus vite
Un cadre macroniste estime ainsi qu’il «faut aller plus vite» que l’an dernier, quand il n’avait été dégainé par Elisabeth Borne qu’après sept jours de débats et l’examen du second volet du texte (les dépenses), ce qui n’avait pas franchement mieux fait passer la pilule du passage en force. Notre sour