Rencontre impromptue devant Oreillette, la vache égérie du Salon de l’agriculture. Pendant que la délégation écologiste commence à s’installer devant l’enclos de la bête de plus de 800 kg pour une conférence de presse improvisée, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, passe par là. «Alors comme ça, vous vous intéressez à l’agriculture ?», lance-t-il, narquois, à la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier. «C’est bien je vois que vous prenez des mesures avec le Mercosur», réplique-t-elle avec ironie pour souligner le «double discours» du gouvernement sur les accords de libre-échange alors que les eurodéputés macronistes ont voté cette semaine pour de nouveaux traités avec le Kenya et le Chili. Avant de partir, le ministre tente une dernière attaque, inaudible pour les journalistes présents. «Il nous a dit quelque chose comme “c’est bien vous avez compris que le mieux et l’ennemi du bien”, un truc comme ça. On n’a rien compris», raconte la Nordiste quelques minutes plus tard entre deux stands en tentant d’avancer avec sa tête de liste pour les européennes, Marie Toussaint
Reportage
Les Ecologistes au Salon de l’agriculture : «On vous aime mais il va falloir que vous nous aimiez»
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Marie Toussaint, tête de liste pour les européennes des Ecologistes, ce vendredi 1er mars avec Oreillette, la vache égérie de cette 60e édition du Salon de l'agriculture. (Serge Tenani/Hans Lucas. AFP)
par Sacha Nelken
publié le 1er mars 2024 à 19h12
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