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Les Ecologistes n’appellent pas à une présidentielle anticipée mais la préparent

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Contrairement aux insoumis, les verts ne veulent pas pousser Emmanuel Macron à la démission. Mais ne prennent pas cette hypothèse à la légère, et commencent à se mettre en condition pour anticiper.
La secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, et les présidents des groupes parlementaires écologistes à l'Assemblée et au Sénat, Cyrielle Chatelain et Guillaume Gontard, à Paris le 10 décembre 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 18 décembre 2024 à 12h15

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Tout le monde l’a compris : les insoumis appellent à la démission d’Emmanuel Macron. Cela déclencherait une présidentielle anticipée et une campagne express de 35 jours, pour laquelle Jean-Luc Mélenchon et ses troupes prétendent être dans les starting-blocks. Les socialistes, eux, alertent sur le danger d’une telle course en accéléré, qui risquerait, selon eux, de déboucher sur la victoire de Marine Le Pen. Aussi parce qu’eux-mêmes ne s’estiment pas encore prêts à s’élancer dans la bataille, critiquent les insoumis, qui de leur côté espèrent surfer sur l’impréparation de leurs concurrents, pour laisser le champ libre à leur leader.

Et chez Les Ecologistes ? Comme souvent ces temps-ci, les verts se situent à mi-chemin entre les deux rivaux du PS et de LFI. «Nous n’appelons pas à la démission du Président, mais je pense que les conditions peuvent être réunies en 2025 pour que cela survienne», explique par exemple le député écologiste de Gironde Nicolas Thierry, qui appelait il y a dix jour