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Les écologistes pas emballés par une fusion avec le PS à la sauce hollandaise

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Aux Pays-Bas, socialistes et verts sont en passe de fusionner. Un exemple qui n’emballe pas leurs homologues français.

Lors d'un meeting des Ecologistes à Aubervilliers, le 2 juin 2024. (Cha Gonzalez/Libération)
ParChez Pol
Sébastien Tronche
Journaliste politique
Publié le 27/06/2025 à 11h22

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En politique, 1 plus 1 est-il égal à 2 ou à 3 ? L’union absolue fait-elle la force ? La question est vite répondue pour les Néerlandais, qui vont voir fusionner le Parti travailliste (l’équivalent du PS) et le parti écologiste après deux années d’une coalition électorale qui a devancé l’extrême droite aux européennes après avoir échoué aux législatives 2023. «[Ils sont] convaincus que le combat pour la justice sociale et l’écologie ne se divise pas. […] Inspirant», s’était emballée le week-end dernier la porte-parole du PS et eurodéputée Chloé Ridel.

Mais qu’en pensent les verts de chez nous ? Sur les parlementaires écologistes interrogés par «Chez Pol», aucun n’a trouvé d’inspiration dans cette info. «Ouh là… Je n’en pense rien du tout pour le coup», rigole une députée. «Ce sont les Pays-Bas… Et les écologistes ont compris depuis longtemps que la question sociale et l’écologie ne se divisent pas», nous répond l’eurodéputé et ex-patron d’EE-LV David Cormand, évacuant toute idée de rapprochement entre les roses et les verts tricolores.

Une autre élue écolo se fait plus caustique envers ses alliés socialistes : «C’est en effet inspirant que