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La nouvelle vie de Marine Le Pen, présidente d’un groupe de 88 députés à l’Assemblée, lui laisse un peu de temps pour ses hobbys. Quand la députée du Pas-de-Calais ne sèche pas les réunions pour faire accoucher ses chats, elle s’adonne à sa deuxième passion : la purge.
Récemment, c’est un collaborateur de groupe à la région Paca qui est entré dans son viseur. La semaine dernière, entre l’examen du projet de loi de finances, la préparation d’une motion de censure et de longues tergiversations sur l’opportunité de manifester avec Eric Zemmour après le meurtre de la jeune Lola, Marine Le Pen a pris le temps de passer un savon à trois parlementaires dans son bureau.
«Qu’est-ce que t’attends pour me le virer, lui ?» s’est emportée l’ex-finaliste de la présidentielle, selon un témoin de la scène, devant Franck Allisio, député de Vitrolles et patron du groupe RN au conseil régional de Paca. L’objet de son ressentiment ? Un obscur collaborateur chargé de préparer les visuels, les listes de vote et les not