Quelle date retiendra-t-on ? Annoncée depuis sa création, au printemps 2022, la fin de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) semble être advenue sans qu’on puisse pour autant acter son échec d’une croix dans le calendrier. Comme souvent quand les histoires finissent, l’alliance se délite doucement. Dimanche, après une semaine de crise provoquée par le refus des insoumis de qualifier le Hamas d’organisation terroriste, le Parti communiste français (PCF) a décidé de «tourner la page». «La Nupes, telle qu’elle a été constituée pour les élections législatives sous la volonté hégémonique de La France insoumise, est devenue une impasse», peut-on lire dans un texte adopté à près de 93 % par le conseil national. Interrogé par franceinfo, Fabien Roussel, le secrétaire national du parti, a annoncé qu’il ne siégerait plus au sein de l’intergroupe Nupes à l’Assemblée. «Je ne peux pas m’asseoir à la même table que ceux qui m’ont traité de nazi», a-t-il déclaré, en référence à la comparaison faite par l’insoumise Sophia Chikirou entre le député du Nord et Jacques Doriot, ancien communiste et collaborationniste. Les députés de son parti restent toutefois libres de faire partie de l’intergroupe.
Le chef du PCF défendait initialement une rupture plus franche, avec un texte affirmant que le parti «