La parole de Céline Quatennens, enfin. Depuis le communiqué commun que le couple avait publié il y a deux mois pour demander le respect de leur vie privée après la révélation par le Canard du dépôt d’une main courante par l’épouse du député LFI, à l’époque coordinateur du mouvement, la seule victime de cette histoire s’était astreinte au silence. Le dossier Quatennens s’est alors concentré autour de l’avenir politique d’un des meilleurs espoirs de son camp et de ses mots pour en quelque sorte cadrer le récit : notamment une lettre dans laquelle il a révélé son geste, une gifle, en le contextualisant comme un acte certes condamnable mais isolé, intervenu un an auparavant dans l’ambiance «d’agressivité mutuelle» d’un divorce presque banalement conflictuel selon lui. Le parquet de Lille s’était illico saisi de l’affaire en lançant des investigations, avant que Céline Quatennens ne dépose finalement plainte pour violences conjugales, le tout alors que l’élu a quitté ses responsabilités partisanes et s’est mis en retrait de l’Assemblée via un arrêt maladie.
A chaud
Alors qu’on a appris lundi que le député est convoqué le 13 décembre devant un magistrat du parquet de Lille pour comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, autrement dit un «plaider coupable», et alors que Jean-Luc Mélenchon comme les