(Ce mezzé est un extrait de Chez Pol, notre newsletter politique quotidienne réservée aux abonnés)
Asile politique
«La politique, ce n’est pas la guerre.» Ces mots signés Manuel Bompard ce vendredi matin sur France Info ne doivent pas cacher l’essentiel. Oui, le camp Mélenchon, tout pacifiste qu’il prétend être par la voix du directeur de campagne du leader insoumis, est bien lancé dans une opération de conquête des électeurs de Sandrine Rousseau. «Les électrices et les électeurs qui se sont retrouvés dans ses propositions à la primaire écologiste ont, en la personne de Jean-Luc Mélenchon, un candidat qui porte ce même degré de rupture et qui considère lui aussi que si on veut mettre un terme et apporter des réponses immédiates à l’urgence écologiste, il faut ces logiques de rupture», estime Bompard. Il assure que Rousseau est «la bienvenue» à LFI. Un discours en phase avec le reste des insoumis qui, depuis mardi et la victoire de Yannick Jadot, ouvrent grand leurs bras au camp Rousseau. Charge maintenant à cette dernière de répondre aux avances.