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Merci qui ?
La macronie a décidément un don assez unique : celui d’unir la gauche. Après la dissolution de Macron qui a fait naître en quelques heures le Nouveau Front populaire, le gouvernement parvient à rassembler les socialistes, pourtant prompts à se mettre des taquets à l’approche d’un nouveau congrès potentiellement fratricide. L’exécutif avait tout fait pour dissuader les roses de voter une motion de censure. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, avait même pointé mercredi «la responsabilité inouïe» des socialistes en cas de chute de Barnier. Mais après avoir été reçus par le Premier ministre mercredi 27 novembre, les chefs des groupes parlementaires PS, Boris Vallaud et Patrick Kanner, l’ont accusé de «chantage» en «laissant entendre que finalement, la responsabilité de garder ou de faire tomber le gouvernement reposerait sur les épaules du PS». Et ils ont confirmé la censure contre un budget «récessif». Une position approuvée ensuite en bureau national du parti