Qui vole la vedette à qui ? Marine Le Pen, qui parasite l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian mercredi 21 février en faisant savoir qu’elle y assistera, elle, l’héritière d’un parti d’extrême droite ? Ou Emmanuel Macron, qui entache la solennité de cette consécration du rôle de la Résistance communiste en l’utilisant comme arme contre le Rassemblement national ? Moins de quatre mois avant les élections européennes, le chef de l’Etat a ouvert les hostilités contre son ancienne rivale à la présidentielle en estimant dans l’Humanité que «les forces d’extrême droite seraient inspirées de ne pas être présentes, compte tenu de la nature du combat de Manouchian».
Certes, Emmanuel Macron ne veut pas exclure «par un geste arbitraire» le RN, invité au titre de sa représentation au Parlement, mais il ajoute : «Comme pour l’hommage à