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Les petites alliances entre LR et l’extrême droite se multiplient

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Si l’union de la droite et l’extrême droite n’est pas encore actée, le vice-président de LR appelle à voter UDR contre le PS dans une législative partielle. Et des eurodéputés LR ont voté une motion de censure de Jordan Bardella.

Bruno Retailleau et Marine Le Pen à l'Assemblée nationale, le 22 octobre 2024. (Alain Jocard/AFP)
Publié le 10/10/2025 à 10h52

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Bruno Retailleau avait provoqué un malaise dans son camp en disant que «pas une voix» ne devait aller à la gauche pour le duel entre la candidate PS et un candidat UDR-RN dans la législative partielle dans le Tarn-et-Garonne. Et voilà que Julien Aubert se fait encore plus clair. Vice-président de LR, le très droitier ex-député a balancé, sur BFMTV : «Si j’étais un électeur de cette circonscription, j’irais voter pour le candidat de l’UDR.» Net et précis. Ce soutien a évidemment été aussitôt «salué» par Eric Ciotti. «L’union des droites va battre le NFP dimanche», s’est-il exclamé.

«La fusion-absorption de LR par l’extrême droite. Le général de Gaulle et Jacques Chirac doivent se retourner dans leur tombe», a fustigé le socialiste Pierre Jouvet. «L’union des droites n’est plus un fantasme du RN ou de Reconquête. C’est l’OBJECTIF de Retailleau», a