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Libération
Le billet de Thomas Legrand

Les positions de Marine Le Pen sur la Syrie devraient la disqualifier définitivement

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Encore moins défendable que celle de Jean-Luc Mélenchon, la bienveillance passée de la cheffe de file du RN pour le régime d’Assad et ses atrocités est une indignité de plus à son bilan.
Marine Le Pen, à l'Assemblée nationale le 4 décembre 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 12 décembre 2024 à 17h21

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En Syrie, après la chute du régime, ce que cachaient les murs de la prison de Sednaya, «l’abattoir humain» d’Assad père, puis fils, apparaît au grand jour. Mais personne, parmi nos responsables politiques, ne peut décemment dire qu’il ne savait pas. Depuis des années, des centaines de témoignages directs ont été recueillies par les ONG des droits de l’Homme, les services de renseignements occidentaux, les agences onusiennes et la presse, sur ce qui se passait dans cet enfer sur terre. Il y a même un épisode de la série du Bureau des légendes qui raconte les monstruosités de la prison de Sednaya. Et surtout, il y a César