Le cafouillage ambiant chez Les Républicains (LR) en matière d’écologie, c’est encore Bruno Retailleau qui en parle le mieux. «A un discours écologiste souvent caricatural mais toujours global, nous n’opposons souvent que des éléments disparates, désordonnés, qu’aucune vision d’ensemble ne semble pouvoir relier», écrivait le futur président de LR dans son livre Aurons-nous encore de la lumière en hiver ? (Editions de l’Observatoire), publié en 2021. Ces derniers mois cependant, les choses sont plus claires : entre leur soutien à l’éruptive loi Duplomb, leur moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque et leur croisade contre des mesures environnementales et des agences vertes, les parlementaires de droite s’illustrent par leurs positions à rebours de la transition écologique. Au grand dam d’une petite minorité du groupe, qui craint de passer à côté d’un enjeu historique... et d’une bonne part de l’électorat urbain.

Fin juin, la fin de la session parlementaire approche quand les députés débattent de