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Chez Pol

Les sénateurs PS veulent une commission d’enquête sur les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma et les médias

Indiscrétions piquantes, maladresses vaches ou douces confessions : chaque jour, retrouvez les brèves qui auscultent le monde politique.
L'actrice Judith Godrèche auditionnée par la délégation droit des enfants de l'Assemblée nationale, à Paris le 14 mars. (Boby/Libération)
publié le 15 mars 2024 à 11h42

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Etat d’urgence

Auditionnée jeudi par la délégation aux droits des enfants de l’Assemblée, l’actrice Judith Godrèche a réclamé aux parlementaires l’ouverture d’une commission d’enquête sur le droit du travail dans le monde du cinéma et «les risques pour les enfants». Dont acte. Jeudi, le groupe socialiste au Sénat a écrit à Gérard Larcher pour lui demander la création «en urgence» d’une commission d’enquête sur le sujet. Le PS ne se limite pas au ciné mais inclut aussi le monde du spectacle vivant et les médias. «Ce travail permettra de proposer les voies et moyens afin de lutter contre les violences sexuelles et sexistes, de mettre fin à un système destructeur, en particulier pour les artistes femmes et enfants, et de mieux les protéger et accompagner», indique le boss des sénateurs roses, Patrick Kanner, dans sa missive. Côté députés, l’élue verte Francesca Pasquini a déposé une proposition de résolution demandant la création d’une commission d’enquête chargée «d’évaluer la situation des mineurs qui travaillent au sein des industries du cinéma, du spectacle vivant et de la mode», «d’identifier les mécanismes et les défaillances permettant d’éventuels abus et violences» sur ces enfants et de «faire des recommandations». Ça avance.

Le père Noël est une ordure

Au centre de plusieurs polémiques en janvier, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait retrouvé du calme depuis son départ du ministère de l’Education. Mais c’était sans compter sur le revenant Noël Le Graët. Après une plainte de l’ancien boss de la Fédération française de football, la ministre a été mise en examen en décembre dernier pour «diffamation publique», a appris jeudi l’AFP. Il l’accuse d’avoir «menti» lors de la présentation du rapport mettant en cause son «comportement inapproprié […] vis-à-vis des femmes». La mise en examen est automatique après une plainte pour diffamation, rappelle la source. De son côté, Le Graët a aussi demandé l’annulation du rapport qui le vise.

Et sinon…

Le portefeuille de Prisca Thévenot est élargi à la Vie associative, dont elle s’occupait déjà lorsqu’elle était secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du SNU. Dans un communiqué, la porte-parole du gouvernement, par ailleurs chargée du Renouveau démocratique, annonce poursuivre les quatre grands axes qu’elle avait lancés : la simplification, l’accompagnement local, la reconnaissance du savoir-faire des bénévoles, et l’encouragement de l’engagement.