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Les socialistes reçus par François Bayrou : «Aujourd’hui, c’est presque une compétition pour dire non»

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Bien qu’aucune proposition officielle n’ait été faite, les socialistes clament à qui mieux mieux leur refus de participer à un gouvernement du bloc central, proposant à la place un pacte de non-censure en échange de garanties.
Le député socialiste Jérôme Guedj, à Paris le 8 juillet 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 16 décembre 2024 à 21h11

L’histoire est alambiquée : des socialistes auxquels rien n’a officiellement été proposé ont refusé d’entrer au gouvernement. Le bruit commence à courir dimanche 15 décembre soir : Jérôme Guedj, Philippe Brun et Karim Bouamrane, approchés pour entrer au gouvernement aux ministères de la Santé, de l’Economie et de l’Education, auraient décliné. Contacté par Libération dans la foulée, Philippe Brun assure avoir «refusé sans hésiter», confirmant ainsi une information de l’Opinion. «C’est impossible sans accord politique global. Il faut arrêter les débauchages individuels», explique-t-il. Le lendemain, le député s’agace : «Ces histoires sont ridicules, je ne suis en rien Macron-compatible. Personne ne pourra débaucher des socialistes, on n’est pas en 2017.»

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