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L’excuse moisie de Marine Le Pen concernant sa condamnation pour détournement de fonds publics

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Dans «le Parisien», la députée RN répète que les faits pour lesquels elle a été condamnée lundi ne s’apparentent pas à un détournement de fonds publics car il n’y a pas d’enrichissement personnel. Un argumentaire qui s’écrase sur le mur de la réalité.
Au tribunal judiciaire de Paris, le lundi 31 mars. (Denis Allard/Libération)
publié le 2 avril 2025 à 12h08

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Au milieu de toutes les jérémiades lepénistes, on en oublierait presque que Le Pen a bien été condamnée pour «détournement de fonds publics». Selon l’article 432-15 du code pénal, il s’agit du «fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission». En résumé : prendre un bien qui n’est pas le sien et l’utiliser à son profit ou celui d’un tiers.

Evidemment, Le Pen a une lecture différente. Evidemment, car en 2013, la même prônait