Lundi dernier, Jean Castex dînait avec le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. Mercredi, le Premier ministre a reçu Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne. Au menu ? L’inflation, bien sûr, et son augmentation de 2,6% sur un an en octobre. «On partage l’analyse de Christine Lagarde, dit-on à Matignon. Certes, l’inflation dure plus longtemps qu’escompté, mais a priori, c’est provisoire.» Mercredi, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a tenu à «être clair avec les Français» au cours d’une audition au Sénat : «Je n’envisage pas de baisse des prix avant la fin de l’année 2022.» De quoi faire de l’inflation un feuilleton brûlant de la campagne présidentielle ? Pour l’heure, les macronistes réfutent l’hypothèse d’une hausse des prix qui embraserait le pays et fâcherait les électeurs. «Il y a une augmentation des prix, mais le pouvoir d’achat des Français a augmenté pendant cinq ans», martèle le député Alexandre Holroyd, chef de file du groupe La République en marche à la commission des finances. Selon un sondage Ipsos pour
Répercussions
L’exécutif à tâtons sur l’inflation avant l’élection
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Pour rendre le plus visible possible les mesures prises pour amortir la flambée des cours de l’énergie, le principe d’une indemnité inflation sonnante et trébuchante de 100 euros a été préféré à une baisse des taxes sur les carburants. (Riccardo Milani/Hans Lucas)
publié le 21 novembre 2021 à 19h45
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