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Chasse, pêche, nature et déception

L’exécutif rentre finalement bredouille de sa pêche aux sénateurs LR

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Le gouvernement Attaldossier
En quête de droitisation et de déparisianisation du gouvernement, Macron et Attal voulaient débaucher à la chambre haute. Sans succès, Retailleau et Larcher s’étant activés et les candidats ne s’étant pas bousculé au portillon.
Au Sénat en mars 2023. (Denis Allard/Libération)
publié le 9 février 2024 à 11h50

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C’était plus qu’une rumeur : ces derniers jours, de nombreux articles relataient la volonté de l’exécutif de recruter des sénateurs LR ou centristes pour compléter le gouvernement. Les noms de plusieurs élus dragués étaient même révélés, certains démentant toutefois avoir été réellement approchés. Et finalement, rien. Hier soir, aucun membre de la chambre haute, encore moins de droite, n’est devenu ministre délégué ou secrétaire d’Etat. «Et pourtant, mon portable était allumé», se marre ce matin un sénateur LR qui n’était toutefois «pas concerné».

Voilà en tout cas encore une conclusion en-deçà des promesses de ce remaniement, entre le gouvernement qui n’est finalement pas «resserré» à «30 membres» maximum (ils sont 35) et le très faible renouvellement des visages (seulement 5 nouveaux). Comment expliquer tout de même cette absence de débauchages qui sembl