A cheval entre deux hémisphères. Emmanuel Macron décolle dimanche 23 juillet pour la Nouvelle-Calédonie et l’archipel du Vanuatu, entamant une visite de quasiment une semaine. L’entourage du chef de l’Etat ayant laissé entendre qu’il y aurait un complément d’explications présidentielles post-remaniement, la presse bruissait de rumeurs d’interview dans la presse régionale ou de «Lettre aux Français» diffusée sur les réseaux sociaux. Ce ne sera ni l’un ni l’autre. TF1 et France Télévision ont annoncé samedi soir que le chef de l’Etat serait leur invité lundi à 13 heures, depuis Nouméa.
🔴 Dernière Minute
— TF1 Pro (@TF1Pro) July 22, 2023
Interview exclusive du président de la République @EmmanuelMacron
En duplex de Nouméa
Par Jacques Legros et Nathanael de Rincquesen
Sur @TF1 et @France2tv
Lundi 24 juillet à 13h
L’interview sera également diffusée sur @LCI et France Info pic.twitter.com/F3NaGrdZds
Vendredi, dans un exercice étrange mélangeant les codes de l’allocution télévisée, de la conférence de presse et du laïus d’un coach monté sur ressorts, il avait commencé à tracer de maigres perspectives pour la suite, restant dans le vague et mâtinant ses 25 minutes de parole de mises en garde à destination des membres du gouvernement.
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Après s’être lancé le pari de tourner la page de la réforme des retraites, qui a fragmenté le pays tout au long de l’hiver, et après avoir formulé la promesse imprudente de réanimer son quinquennat en «100 jours», la séquence politique de cette semaine a été plus que brouillonne. Une première ministre confirmée à Matignon lundi par un simple message de conseillers de l’Elysée aux journalistes et des annonces au compte-gouttes de changements ministériels sans que l’Elysée ne confirme ni n’infirme pendant des heures jeudi.
«Vous avez traversé les budgets, la réforme des retraites, des textes importants en matière d’énergie et d’économie et puis mis en œuvre la feuille de route des 100 jours», a salué le chef de l’Etat devant la nouvelle équipe gouvernementale réunie au complet. Pour lui, «le cap est clair et simple. C’est l’indépendance du pays pour pouvoir consolider un modèle plus juste». Ce qui n’est pas limpide limpide.