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Cette semaine dans Frontal

L’extrême droite belge n’applique pas la préférence nationale... pour ses dirigeants

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A retrouver aussi cette semaine dans «Frontal», la newsletter qui passe au crible l’actualité de l’extrême droite : ce cadre du RN qui n’aime pas les couples mixtes et cet autre qui déclarait «la guerre à l’islam»
Le président des Nationalistes français, Yvan Benedetti, lors d'une manifestation appelée par la Falange Española de las JONS, le 18 novembre 2023, à Madrid. (A. Perez Meca/Europa Press. Abaca)
publié le 20 décembre 2023 à 13h10

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Yvan Benedetti devient président d’un mouvement d’extrême droite… belge

Un nationaliste français peut-il devenir le dirigeant d’un parti étranger? Oui, démontre la curieuse nomination du néofasciste français Yvan Benedetti à la tête du mouvement d’extrême droite belge Nation, début décembre. Il y remplace l’inconnue Ann Franquet, qui avait été nommée en octobre 2022. Pour le mouvement belge, le président du groupuscule français Les Nationalistes est «un frère de sang, un frère de combat et un frère au niveau des idées, enfin autant un frère d’armes qu’un frère d’âme». Le sens de cette nomination semble toutefois plus prosaïque: Yvan Benedetti n’étant pas belge et ne résidant pas dans le royaume, il sera plus difficile à poursuivre par la justice locale. La manœuvre n’est pas sans rappeler celle du parti d’extrême droite Civitas : dissous début octobre par le gouvernement, celui-ci a aussitôt lancé Civitas international, dont le siège se situe… à Bruxelles.


«L’ennemi, c’est l’islam», clamait ce cadre du RN

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