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LFI accusée d’apologie du terrorisme : la gauche ne tombe pas dans le panneau

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Après la convocation de Mathilde Panot par la police dans le cadre d’une enquête pour «apologie du terrorisme», les différentes formations de gauche ont apporté leur soutien aux insoumis. Et dénoncé la gravité de la situation.
Mathilde Panot, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), le 17 avril. (Emmanuel Dunand/AFP)
publié le 24 avril 2024 à 11h49

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La police aura réussi une chose qu’on n’espérait pas vraiment à moins de deux mois des européennes : unir la gauche sur un même sujet. Mardi, la cheffe de file des députés LFI, Mathilde Panot, a annoncé être convoquée dans le cadre d’une enquête pour apologie du terrorisme. En cause, le communiqué de son groupe, le 7 octobre 2023, jour de l’attaque du Hamas. Une «victoire» pour le sénateur LR Stéphane Le Rudulier «suite à [leurs] signalements et articles 40 pour apologie du terrorisme». Cette annonce survient quatre jours après une série de décisions largement contestées, comme l’interdiction des conférences de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan à Lille ou encore la convocation de cette dernière, par la police judiciaire, également pour apologie du terrorisme.