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LGBT en politique : le tabou demeure

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La nomination, pour la première fois en France, d’un Premier ministre ouvertement gay a pu constituer une avancée symbolique majeure, Pourtant, comme l’analyse l’ancienne journaliste Sonia Tir dans un livre publié ce mercredi, intitulé «Sortir du placard - LGBT en politique», la partie semble loin d’être gagnée.
Gabriel Attal en déplacement à Eaubonne, le 10 janvier 2024. (Denis Allard/Libération)
publié le 20 janvier 2024 à 7h10

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Envoyer à Matignon un Premier ministre ouvertement gay a pu sembler constituer une avancée symbolique majeure. D’autant que cela s’est fait dans l’indifférence quasi générale et n’a suscité ni débat ni controverse. Au regard du nombre effarant d’agressions physiques à caractère homophobe qui ont lieu dans le pays – 184 ont été recensées en 2022 –, c’est un progrès net. Pourtant, comme l’analyse l’ancienne journaliste Sonia Tir dans un livre publié mercredi 17 janvier, intitulé Sortir du placard - LGBT en politique (1), la partie semble loin d’être gagnée. Onze ans après l’adoption du mariage pour tous, assumer son homosexualité, et la revendiquer comme un moteur d’engagement politique, demeure tabou.

Dans un récit captivant et riche d’anecdotes, Sonia Tir, devenue conseillère à la ville de Paris, revient sur le parcours de quelques figures emblématiques du combat LGBT+. A commencer par Bertrand Delanoë qui, en 1998, devient le premier homme politique de premier plan à faire